Van Gogh, Matisse et Vlaminck : liberté de la couleur et trituration pigmentaire

Cette véritable introspection de la « matière picturale » marque la révolution accomplie depuis la Renaissance où elle n’avait cessé d’être gommée, cachée, méprisée au profit d’une surface aux glacis transparents avoisinant les effets du miroir. Au XIXème siècle, les artistes vont s’attacher au contraire, à travailler cette matière en lui imprimant une touche personnelle, jusqu’à devenir véritablement « signature de l’artiste ».

Vincent van Gogh, Iris, 1889, huile sur toile, 71 cm par 93 cm, Los Angeles, J. Paul Getty Museum.