Monet, des coquelicots aux nymphéas

Les taches rouges des coquelicots de Manet n’étincellent au soleil que le temps fugace d’une représentation, semblable en cela au caractère éphémére de leur vie. Elles seront l’emblème d’une esthétique à la fin du XIXème siècle : l’impressionnisme. Des années plus tard, Monet se laissera prendre à la contemplation de fleurs plus exotiques, les nymphéas. Recouvrant son étang de Giverny, elles suggéreront au maître d’autres explorations picturales, celles de la série et des formats monumentaux.

Nymphéas (1906).