El Greco

Maniériste, mystique, fou, astigmate…? Tout semble être dit sur ce peintre grec exilé au 16ème siècle à Tolède. Mais on occulte trop souvent sa formation italienne auprès de Titien et Tintoret, expliquant pourtant son style incomparable, difficilement compréhensible dans un pays comme l’Espagne.

C’est le deuxième tiers du XIXème siècle qui réhabilite Greco, particulièrement Théophile Gautier et Manet, accomplissant l’un et l’autre un voyage en Espagne, qui contribuera à faire apprécier ce style non académique en France.

La sainte Alliance, ou le rêve de Philippe II, tableau de présentation de El Greco à la cour du roi d’Espagne pour la décoration de l’Escurial, rejeté par le roi qui ne le trouvait pas assez fidèle à l’esprit du Concile de Trente.